Gemini Planet Imager

Gemini Planet Imager
Photo en gros plan de l’imageur de planètes Gemini actuellement situé à l’observatoire Gemini Sud à Cerro Pachon. Crédit : J. Chilcote
Spécifications techniques
Nom de l’instrument Gemini Planet Imager
Sigle GPI
Première lumière Novembre 2013
Domaine spectrale 0,9 à 2,5 microns (infrarouge)
Type d’instrument Imageur à haut contraste
Imageur à grand champ Prêté à l'Université de Notre-Dame par l'Observatoire Gemini-Sud

L’imageur de planètes Gemini a capturé sa première image lumineuse, montrant un anneau étroit de poussière autour de la jeune étoile HR4796A. Cet anneau contient probablement des restes de poussière provenant de la formation d’une planète, et certains suggèrent qu’il pourrait être formé par une planète invisible. L’image de gauche montre la lumière normale, y compris l’anneau de poussière et la lumière des étoiles diffusée par l’atmosphère terrestre. L’image de droite ne montre que la lumière polarisée, éliminant la lumière stellaire non polarisée et mettant en évidence la lumière fortement polarisée provenant du bord arrière du disque. Crédit: Traitement par M. Perrin, STScI.

L’imageur GPI (Gemini Planet Imager) est un instrument capable de détecter la lumière infrarouge émise par des planètes gazeuses géantes, semblables à Jupiter, qui sont en orbite autour de leur étoile, un peu comme l’étaient les planètes géantes gazeuses de notre Système solaire lors de sa formation. GPI dispose d’une technologie très avancée pour l’imagerie d’exoplanètes. Il est optimisé pour l’étude des planètes de faible luminosité proches de leur étoile, pour l’étude de leur atmosphère et pour l’étude des disques de débris présents autour de ces étoiles. GPI dispose aussi d’un mode spectroscopique qui permet d’étudier plus en détail les planètes. Il est installé à l’Observatoire Gemini-Sud au Chili, l’un des plus grands télescopes au monde, depuis 2014.

GPI est un projet international mené sous la direction scientifique de Bruce Macintosh et du directeur de projet David Palmer, tous deux du Lawrence Livermore National Laboratory. La conception optique, la construction et les tests du spectrographe composant l’instrument ont été réalisés grâce à l’équipe dirigée par le professeur James Larkin du laboratoire infrarouge de l’Université de Californie à Los Angeles, en collaboration très étroite avec notre directeur René Doyon. Le personnel de l’Observatoire du Mont-Mégantic, de l’Institut national d’optique à Québec et la compagnie Immervision de Montréal ont également participé au développement du spectrographe.